Vous réagissez.
Vous faites comme si vous n’aviez pas entendu...
Hey, le fif !
Vous êtes témoin de cette scène...
En ignorant la situation, vous envoyez le message que celle-ci est acceptable. La personne insultée risque également de ne pas chercher d'aide même si cela s'envenime, persuadée soit que l'adulte est lui-même homophobe, soit qu'il ne compte rien faire pour régler le problème.
Ha Ha 
Je voudrais répondre mais personne ne va me soutenir.
Tiens, c’est correct de traiter quelqu’un de fif...
Recommencer
«Comprends-tu ce que tu viens de dire ?»
«Je n’accepte pas qu' on utilise de tels mots.»
Tiens, quelqu’un réagit. Pourtant ça arrive tous les jours...
«Comment crois-tu que Rémi se sent ?»
Oui, tout le monde le dit, tout le temps...
Ben là tout le monde le dit.
«Justement, j’entends trop souvent ce mot, il faut que ça arrête. Je n'accepte pas les insultes, ni celle-ci, ni les autres.»
Je veux disparaître. Que cette conversation finisse au plus vite...
Ça fait rien, il rigole !
Moi aussi, je rigole… Mais pas toujours.
En engageant un dialogue, on risque de mettre le projecteur sur la victime et d’augmenter son malaise. La personne risque alors de refuser de parler aux adultes pour éviter le trouble. L’échange peut venir dans un second temps, seuls puis avec le groupe. 
Je vais en cours. Si jamais il se passe de quoi, je pourrai parler à cette personne.
C’est vrai, pourquoi accepter cette insulte plus qu’une autre ?
Dans un premier temps, il faut arrêter la situation sans diriger le projecteur vers l'élève insulté. D'où l'importance d'élargir le propos.
Il s’agit maintenant d’appliquer ce que prévoient le code de vie ou la politique contre la violence et l’intimidation.
Dans un deuxième temps, parlez avec la victime pour vérifier la fréquence de cette situation. Rencontrez aussi la personne qui a insulté. Parlez-en également avec vos collègues.
Enfin, il serait judicieux de prévoir une activité sur l'impact des insultes.
Pfff...